L’impact surprenant du streaming vidéo et des réseaux sociaux sur notre empreinte carbone
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde hyper-connecté où le streaming vidéo et les réseaux sociaux sont omniprésents. Regarder un film sur Netflix, feuilleter des photos sur Instagram ou perdre du temps devant des vidéos de chats drôles sur YouTube est devenu la norme. Mais chaque clic, chaque “J’aime” et chaque flux vidéo a un coût environnemental dont nous ne sommes pas toujours conscients. Les data centers, essentiels pour faire tourner nos applications favorites, consomment une quantité incroyable d’énergie. En 2020, on estimait que la part de l’Internet dans les émissions mondiales de CO2 était de 3,7%, équivalent à celles générées par l’ensemble de l’aviation civile.
Comment nos habitudes numériques quotidiennes contribuent discrètement aux émissions de CO2
Nos habitudes numériques ont un impact tangible sur notre empreinte carbone. Partager des photos de vacances, visionner les derniers vlogs des influenceurs ou envoyer des e-mails de 10 Mo remplis de photos contribue à un accroissement des émissions de CO2. On a tendance à oublier que même un simple e-mail spam nécessite une certaine quantité d’énergie pour être envoyé, transféré et stocké. Selon une étude de McAfee, les e-mails non désirés peuvent générer près de 0,3 gramme de CO2 chacun. C’est un chiffre qui paraîtra minime, mais multiplié par des milliards, il devient problématique.
Solutions pour réduire l’empreinte carbone de notre vie connectée sans sacrifier le confort numérique
Alors, que pouvons-nous faire pour limiter cet impact, tout en profitant des plaisirs du numérique ? Voici quelques stratégies que nous devrions tous envisager :
- Limiter le streaming de vidéos en haute résolution : Regarder en 1080p plutôt qu’en 4K réduit considérablement la consommation de données.
- Supprimer les e-mails inutiles : Libérer régulièrement notre boîte de réception peut réduire notre empreinte carbone grâce à une diminution de l’énergie utilisée par les serveurs pour stocker ces informations.
- Optimiser l’utilisation des réseaux sociaux : Limiter les sessions de scrolling sans fin sur les réseaux sociaux et privilégier le téléchargement de vidéos pour une consultation hors ligne.
Nous avons le pouvoir, en tant que consommateurs, de faire des choix plus durables. Choisir une connexion internet avec une énergie renouvelable ou utiliser des moteurs de recherche engagés dans la reforestation sont autant de moyens concrets pour minimiser notre impact. En fin de compte, il s’agit de repenser notre manière de consommer le numérique afin d’en réduire l’impact sans sacrifier notre confort de vie.
Sur un plan plus technique, certaines entreprises investissent dans l’amélioration des rendements énergétiques de leurs infrastructures. Des géants comme Google et Microsoft développent des data centers fonctionnant à 100% d’énergies renouvelables, une avancée significative vers un Internet moins polluant.
Une meilleure sensibilisation et une action individuelle, même à petite échelle, peuvent se conjuguer pour avoir un impact significatif sur l’environnement à long terme. En comprenant l’impact de nos gestes quotidiens, nous pourrons collectivement avancer vers une utilisation plus raisonnée du numérique.